En état de décomposition totale. Je déperris.
J'ai réussi à l'admettre. La solitude en état de naturalisation sur mes territoires nerveux. Il croit pourtant que ça ne m'affecte, ni le coeur ni l'esprit. Si il savait. Et il explique tout à n'importe qui. Si seulement il savait que ce qui me touche est pour moi ce qu'il y a de plus pudique et précieux. Il l'a dévoilé à celle qu'il ne fallait pas. Je meurs de devoir sortir de chez moi. Je ne veux croiser son regard. Ni même quiconque. Je veux aller m'asseoir à la terrasse d'un café désert. Ne pas bouger de ce qui supportera mon poids pour ne pas sentir les effets des verres de vodka. Déjà le quinzième. Il commence à faire tard, le cendar déborde de mégots de roulées. Et pourtant ce n'est que révasserie. Demain je veux une soirée. Je veux oublier. Noyer mes souvenirs dans de l'alcool blanc. Nostalgie.
Absentéisme inhérent à ma personne.