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Abécédaire d'une dissertation.

28 juillet 2008

J'erre donc je suis.

Virus

Les entrailles tuméfiées d'un manque d'amour propre, je recule de trois pas et avance de deux. J'ai laissé ma joie de vivre sous mon oreiller, mais même la petite souris n'en a pas voulu. Même pas pour quelques centimes. Est-elle si improbable que ça ? Bref. Elle m'empêche de dormir. Elle me tord le cou. Prend trop de place. Me déshydrate.  Tous les symptômes amène à son diagnostic. Toujours le même. Plus il s'en convint, moins j'y crois. Mais ça il ne le sait pas. Les médecins de l'âme croient tout savoir sur ce qui me torture l'esprit. Ils n'en effleurent pourtant pas l'once d'une vérité. Probabilités internes exclues, je me noies dans un silence irréprochable. Maladie incurable, je suis.

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24 juillet 2008

En état de décomposition totale. Je déperris.

J'ai réussi à l'admettre. La solitude en état de naturalisation sur mes territoires nerveux. Il croit pourtant que ça ne m'affecte, ni le coeur ni l'esprit. Si il savait. Et il explique tout à n'importe qui. Si seulement il savait que ce qui me touche est pour moi ce qu'il y a de plus pudique et précieux. Il l'a dévoilé à celle qu'il ne fallait pas. Je meurs de devoir sortir de chez moi. Je ne veux croiser son regard. Ni même quiconque. Je veux aller m'asseoir à la terrasse d'un café désert. Ne pas bouger de ce qui supportera mon poids pour ne pas sentir les effets des verres de vodka. Déjà le quinzième. Il commence à faire tard, le cendar déborde de mégots de roulées. Et pourtant ce n'est que révasserie. Demain je veux une soirée. Je veux oublier. Noyer mes souvenirs dans de l'alcool blanc. Nostalgie.

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Absentéisme inhérent à ma personne.

26 mai 2008

S'assumer est le pire des maux.

J'ai trahi ta lueur mais je ne l'avouerais jamais. M'entends tu ? Tu ne me lis même pas. Alors à quoi bon. Et puis j'aurai aimé devenir une rock star. Ou même juste quelqu'un qui écris bien. De joli textes. Une jolie mélodie. Je te conterais mes erreurs dans la langue de Shakespeare. Tu ne comprendras toujours pas. Après tout tu n'est pas plus surdoué que moi. Derrière cette fenètre pas laquelle je m'abrutis de reflets ensoleillés, il y ces feuilles. Vertes. Telles le poison qui Nous rongent. Un remède silencieux à pris part à notre jeu. Mais je t'aime à l'amour. Et je t'aime à la mort.

18 mai 2008

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Je jette mon regard par la fenêtre. Defenestration de l'âme.

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J'ai mis fin à ma plus belle histoire. Mon Dieu réparer mes déboires. Redonnez moi l'espoir qui gissait de son coeur. Tu me dis que sans moi tout va bien. Mais je n'entends rien. C'est mort mais c'est tant pis. Bleus à l'âme. je t'aimais. Et Ca se conjugue encore au présent. Je t'en prie oublit moi. Ou pardonne moi. Mais dépèche toi.

18 mai 2008

Pardonnez moi vous tous qui vous liez les mains
Vous qui pensez qu'à deux vous ferez mieux le chemin,
Vous qui penserez que l'autre vous sauvera la peau,
Alors que de votre âme il fera des lambeaux
En amour que l'on soit le plus grand des guerriers
Ou la triste brebis qui cherche le berger,
On finit tous à terre à chercher les morceaux,
Au bord du précipice à deux pas du grand saut,
A deux pas du tombeau...

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18 mai 2008

- Effacée dans son mutisme, elle accomplit sa mission expiatoire en rémission des péchés de l'humanité. -

Se noyer dans la lecture, dans la peinture, dans l'ordure même -après tout pourquoi pas-. Mais certainement pas dans l'espoir. Non, aussi étrange que cela puisse paraître -ou pas, aux yeux de certains dont je tairais le nom- je n'espère plus rien de moi. Vous non plus. Allez, ne mentez pas. Ce rictus forcé de compassion sur ce qui fut autrefois votre visage ne m'énerve ni ne m'attriste, mais il me ressasse l'infériorité dont je fais preuve dans un monde désillusoire et désillusionné. Il me restera encore l'illusoire musical. C'est beau, n'est ce pas ? Deux trois notes qui me tordent le ventre. Damien est revenu, pareil à toutes les fois ou je n'y croyais plus. J'y crois encore moins avec ses mots sans espoir. Mais avec lui au moins je ne suis plus si seule. J'ai cru aimée la solitude. Et bien désormais je n'ai plus qu'elle à aimer. Alors je m'y appliquerais. Peut-être qu'il n'y a qu'elle que je saurais garder.

Si le temps qu'il nous reste n'est pas assez pour toi
Si l'envie déjà te prend d'aller aimer un autre
Accorde-moi l'amour une dernière fois
Je t'en prie mon amour sers-moi fort dans tes bras ...
Et même si je suis fou, oui fou d'amour pour toi
Dès le lever du jour, je te laisserai partir.
Puisqu'il n'est entre nous qu'un fragile fil de soie,
Qu'il n'y a plus d'amour
Qu'il ne reste que moi.

Damien.

17 mai 2008

Petit sous-marin thermonucléaire à petit pois rose à sombrer au fond de l'océan.

Une Histoire, comme une pierre que l'on jette dans l'eau vive d'un ruisseau, et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l'eau. J'y ai cru. Mais, tel le titanic après sa prospérité accablante, la triste fin du majestueux et somptueux. J'en fais des phrases mais que faut-il en dire réellement. Comment parler d'une histoire qui n'a connu aucun mot. Aucun. A part les sentimentaux sans lesquels aucune histoire ne tiendrais lieu. Alors je me tais. Oui.

Je demande juste pardon.

23 mars 2008

Dissertation sur la nécessité du bonheur.

Dans mon dictionnaire intérieur. Bonheur. Ce mot est présent. Uniquement parce qu'il faut bien un contraire à désespoir. Et puis parce qu'il faut bien mentir. Se voiler la face. Tout va si bien d'après eux. et je ne nie pas. Ou pas vraiment. Y'a des signes qui ne trompent pas. Ils sont quatres à les remarquer. Pourtant c'est pas faute d'être entourée. Vous qui croyez si bien me connaitre. Depuis tant d'années. Seize ans et six mois pour certains. Ceux qui croient que je les aime. Mais je vous haïe. Ce mot ? Je ne le vis que par bribes de moments. Et si soudainement. Tout me reviens. Cauchemards et souvenirs. Idées de l'avenir. Désespoir intérieur. Ca je connais. Vécu de ma propre existence. Qui se veux longue. Il parait. Le plus courte possible s'il vous plait. A moins que demain matin je me lève avec cette envie de vivre. Celle que nombreux croient connaitre. Mais en réalité. Qui peut avoir la notion vraie du bonheur ? Quiconque à un jour penser à en finir ne sera jamais heureux. Pas pour toujours. En tous cas. Quand la nuit et l'ombre prend le dessus sur la lumière et la vie. Obscure. Incertaine. Sans but. Condamnée. Pleurante. Sanglante. Ma définition du bonheur n'a rien à voir avec celles de vos dictionnaire qui se veulent parfaitement exacte. A la recherche du bonheur. Ou pas.

[Dissertation en cours de rédaction.]

23 mars 2008

J'ai mal partout ce soir. Mal-cardiaque.

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Je veux plus jamais avoir à aimer. Ne plus pouvoir. Enlevez-moi mes leurs. Enlevez-moi ce coeur. Prennez ma peur, et mon bonheur. Et donnez lui tout. Tout ce que j'ai. Car c'est son regard que je ne pourrai plus croisé. Je veux qu'il prenne mon mince espoir, mon illusoir, et mes rêves du soir. Imbibez-le de joie. Etreignez-le d'amour. Car si il est triste ce soir mes demains ne seront plus que d'étranges miroirs. A tout jamais sombrement noirs. Ne résonnant que de Désespoir.

Borrow Me.

23 mars 2008

Stéréotype de la fille qu'à rater son insertion dans sa génération.

Aller ! On vient prendre son ticket pour le prochain tour ! Dépéchez-vous ! Petits et Grands ! Il n'y en aura pas pour tout le monde !

Et ça recommence. Envie de m'arracher la chair à grands coups de canines aiguisées. Mon existence est un vaste tour de manège, qui revient toujours à une pause anarchique de néant, entre deux tours. C'est plutôt sympa l'ambiance Barbe à Papa Rose Barbie et Machine à Sous qui font Gling Gling. Mon manège à moi, il est psychotiquement barbare et morbide. Il en revient toujours aux mêmes vainqueurs. Laissant sur le bord, agonisant, la propriétaire [ J'ai pas trouvé la ceinture de sécurité.]. C'est l'hiver qui revient. J'ai froid. C'est reparti pour un tour. Incompréhension totale. On ne change rien. T'es encore partie. Arrachée à moi. C'était pourtant mieux que tout cette fois-ci. Et merde. J'ai fait quoi cette fois-ci pour que t'aille voir ailleurs. Tu me diras elles te correspondent mieux que moi. Reste là-bas cette fois. J'ai plus qu'un an à tenir. Une petite année. Permettez moi s'il vous plaît de remettre en route la queue de Mickey. Je cours et je saute. Dépitée. J'ai arrêté d'espérer. Mon manège, il est pas bien coûteux. Venez donc y faire un tour histoire de m'expliquer ou il est le défaut de fabrication.

[Blague à part, rongée d'un gros chagrin sans précédent, à qui on ne pouvait apporter aucune consolation.]

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